Shares articles and interviews from the influential French film magazine about the New Wave, American cinema and the future of film making.

Cahiers du Cinema is the most prestigious and influential film journal ever published. An anthology devoted entirely to its writings, in English translation, is long overdue. The selections in this volume are drawn from the colorful first decade of Cahiers, 1951-1959, when a group of young iconoclasts racked the world of film criticism with their provocative views an international cinema--American, Italian, and French in particular. They challenged long-established Anglo-Saxon attitudes by championing American popular movies, addressing genres such as (...) the Western and the thriller and the aesthetics of technological developments like CinemaScope, emphasizing mise en scéne as much as thematic content, and assessing the work of individual filmmakers such as Hawks, Hitchcock, and Nicholas Ray in terms of a new theory of the director as author, auteur, a revolutionary concept at the time. Italian film, especially the work of Rossellini, prompted sharp debates about realism that helped shift the focus of critical discussion from content toward style. The critiques of French cinema have special interest because many of the journal's major contributors and theorists Godard, Truffaut, Rohmer, Rivette, Chabrol were to become same of France's most important film directors and leaders of the New Wave. Translated under the supervision of the British Film Institute, the selections have far the most part never appeared in English until now. Hillier has organized them into topical groupings and has provided introductions to the parts as well as the whale. Together these essays, reviews, discussions, and polemics reveal the central ideas of the Cahiers of the 1950s not as fixed doctrines but as provocative, productive, often contradictory contributions to crucial debates that were to overturn critical thinking about film. (shrink)

How does Cahiers du cinéma react to the emergence of the French New Wave? What are the strategies implemented by the magazine when confronted to the risk that the politique des auteurs could end up as a politique de l’amitié? While other magazines –such as Positif or Présence du cinéma– focus themselves to attack the new cineastes, Éric Rohmer strengthens his preference for clacisism and avoids to make references to modern films. His refusal to any engagement with (...) contemporaneity creates a source of friction within the magazine and, in the end, Rohmer would be replaced by Jacques Rivette. A new cicle begins: the new chief editor believes that modern cinema demands modern forms of criticism and that it is not a question of extracting meaning from films anymore but, instead, now it is all about suspending it. From the perpective of historical criticism, this article tries to reconstruct the different stages of that conflictive transitional moment. My intention is to show that a certain notion of modern cinema and a new conception of the image emerge as a result of that controversy. (shrink)

Cet article examine le régime sexuel du sport en se fondant sur des recherches récentes portant sur les hommes et les masculinités. Malgré le caractère tenace des liens entre les hommes, les masculinités et le sport, nous croyons que le sport constitue un contexte idéal pour « étudier par le haut », comme le propose Connell (1990), l'ordre hiérarchique de genre. Cinq secteurs de recherche sont abordés : les organisations sportives, les corps et le modèle de « puissance et performance (...) » du sport, la violence, les médias, et les défis et transgressions. Nous concluons en présentant diverses avenues de recherche pour « étudier par le haut » l'ordre hiérarchique de genre en sport, i.e. comment les hommes qui sont relativement privilégiés devraient utiliser leur position sociale pour examiner les inégalités de genre et promouvoir l'équité en sport. (shrink)

Clément Rosset critique dans L’Objet singulier la généralité de nos représentations du réel, qui en manqueraient la singularité en projetant sur ses objets d’illusoires identités. Il risque alors un ineffabilisme insatisfaisant dans lequel tombent encore beaucoup de réalistes directs contemporains. Mais on peut confronter ces vues à ce qu’affirme au contraire Jocelyn Benoist dans Concepts de l’adéquation de nos représentations à la singularité du réel. On en gardera la saine prudence sceptique face aux tentations de beaucoup de « nouveaux réalistes (...) » contemporains de brouiller les différences entre l’intentionnel et le réel, sans faire de l’écart entre ces deux niveaux un fossé pour la connaissance. (shrink)

RÉSUMÉ: L’Expérience intérieure de Georges Bataille formule une ontologie de l’hétérogénéité opposée à l’homogénéité du système de Hegel. Bataille définit la pensée de Hegel comme la commensurabilité d’éléments disparates au sein d’un projet unifié, et c’est à cette homogénéité dirigée par un but qu’il oppose les éléments hétérogènes du non-savoir et du sacrifice, lesquels échappent à toute commensurabilité. Cet article se livre à une évaluation critique de l’œuvre de Bataille, tant comme ontologie viable que comme critique valide de Hegel, et (...) fait valoir qu’elle échoue sur ces deux plans. L’échec de Bataille tient à son refus de saisir l’essence de la pensée hégélienne: être hétérogène, cela signifie être opposé à soi. (shrink)

Nick Hopwood, Simon Schaffer and Jim Secord , “Seriality and scientific objects in the nineteenth century”, History of Science, xlviii . Series represent much that was new and significant in the sciences between the French Revolution and the First World War. From periodical publication to the cinema, tabulation to industrialized screening, series feature in major innovations in scientific communication and the organization of laboratories, clinics, libraries, museums and field - XIXe siècle – Nouvel article.

Nick Hopwood, Simon Schaffer and Jim Secord, “Seriality and scientific objects in the nineteenth century”, History of Science, xlviii. Series represent much that was new and significant in the sciences between the French Revolution and the First World War. From periodical publication to the cinema, tabulation to industrialized screening, series feature in major innovations in scientific communication and the organization of laboratories, clinics, libraries, museums and field - XIXe siècle – Nouvel article.

Le but du présent article est d’examiner les relations entre les notions d’action et de subjectivité. Faut-il mettre ces relations au compte d’une expérience de l’action? Une telle hypothèse permet, à première vue, de distinguer ce qui nous arrive ou encore ce qui procède d’une simple réaction à une stimulation, d’une part, des actions que nous initions et dont nous sommes réellement les agents d’autre part. Mais cette vue, si elle a l’intérêt de faire entrer en scène le sujet sous (...) les trait... (shrink)

Explorando a relação entre a memória e o cinema, principalmente, em Anti-Rétro, uma entrevista que Michel Foucault concedeu, em 1974, à revista Cahiers du Cinéma, esta obra vai tratar sobre a importância da memória no pensamento desse filósofo contemporâneo que morreu em 1984, apresentando ainda uma análise sobre o corpo em filmes de horror, em produções francesas. A Biopolítica também faz parte das discussões apresentadas neste trabalho. Boa parte da obra resulta da pesquisa de doutorado que o autor (...) empreendeu na Universidade Estadual do Sudoesta da Bahia e na França, onde realizou estágio doutoral em 2014, com bolsa da CAPES no Programa de Doutorado Sanduíche no Exterior. A obra de Foucault influenciou diretamente cada escrito que compõe esta coletânea. Ela é um convite para pensar com Foucault. Em outras palavras, o autor nos convida a entrar na ordem do pensamento de Michel Foucault por meio da memória e dos corpos em filmes franceses de horror, tratando-os sob o prisma da arqueogenealogia. (shrink)

Cet article prend appui sur un film de Francesco Rosi ( Main basse sur la ville ) et sur un film de Luigi Comencini ( L’Argent de la vieille ) afin de montrer comment on peut cinématographiquement distinguer entre un propos politique et un propos relevant de la critique sociale. La ville étant au centre de chacun de ces films, la question est de savoir quels sont les moyens utilisés par le cinéma pour articuler une vision politique de la (...) cité (Rosi) et pour mettre en scène une conception d’abord sociale de la ville. Le but est de déterminer ce que la philosophie peut apprendre du cinéma quand elle se propose à la fois de distinguer le social de la politique et de les articuler l’un à l’autre. (shrink)

Le Laboratoire d’ANalyse Cognitive de l’Information (LANCI) effectue des recherches sur le traitement cognitif de l’information. La recherche fondamentale porte sur les multiples conceptions de l’information. Elle s’intéresse plus particulièrement aux modèles cognitifs de la classification et de la catégorisation, tant dans une perspective symbolique que connexionniste. La recherche appliquée explore les technologies informatiques qui manipulent l’information. Le territoire privilégié est celui du texte. La recherche est de nature interdisciplinaire. Elle en appelle à la philosophie, à l’informatique, à la linguistique (...) et à la psychologie. (shrink)

Bien que vivant au quotidien dans l'existence, nous n'avons que tres rarement le sentiment de l'existence: nous faisons quelque chose, nous allons et venons, et par la faisons partie de ce tout qu'est l'existence sans toutefois y penser veritablement. A de rares moments cependant, contemplant un paysage du haut d'une montagne, regardant le ciel etoile, nous realisons non sans frissonner qu'une chose comme l'existence existe. Nous nous extirpons alors de l'affairement pour nous plonger dans l'integralite de cette vaste existence: nous (...) existons avec l'existence, non parce que le champ de notre vision se trouverait etre considerablement elargi, mais parce que c'est le fait meme d'embrasser l'espace qui nous libere et nous permet d' entendre ce passage de l'existence, son ecoulement. (shrink)

On parle beaucoup du cinéma québécois depuis quelque temps. Des productions récentes telles que Séraphin, de Charles Binamé, La grande séduction, de Jean-François Pouliot, Gaz bar blues, de Louis Bélanger, ou Les invasions barbares, de Denys..

La notion de « relocation » désigne le déplacement historique du visionnage cinématographique vers des milieux et des objets nouveaux. Qu’il s’agisse de regarder une œuvre cinématographique sur une tablette dans un train ou bien d’assister à un match de foot dans la salle domestique d’un home théâtre, la dispersion de l’expérience cinématographique, en cours depuis longtemps, est significativement accélérée par les nouveaux media.

Siegfried Kracauer publie en 1960 un ouvrage trop peu pris en compte alors : Théorie du film. Nous nous proposons de resituer la pensée de son auteur en l’enracinant dans les interrogations des penseurs allemands de l’entre-deux-guerres, afin de mettre en évidence l’originalité de la posture de Kracauer en 1927, date à laquelle il publie un texte important sur la photographie. Nous éclairerons alors l’approche plus complexe qui constitue en 1960 une mise en accusation de la prétention artistique, du personnage (...) de fiction, du récit dramatique. Kracauer y voit les risques d’une trahison de la force propre à la photographie et au cinéma : celle de restituer le désordre du vivant, le flux indéterminé de la vie, de réconcilier avec l’expérience vécue dès lors qu’elle « submerge la conscience ». Au-delà du dialogue ainsi prolongé avec les interrogations de la phénoménologie, il propose une appréhension de l’expérience du film originale : un espace d’articulation contradictoire entre dicible et indicible, normativité anthropologique et transgression vitale. (shrink)

Resumen: Durante la década del sesenta, la revista Movie hereda de Cahiers du cinéma las preferencias por la politique des auteurs y por cierto cine norteamericano. No obstante, sin abandonar esa predilección por un “cine de directores”, a lo largo de su trayectoria la revista británica intentará desarrollar un riguroso método de análisis formal a través de detallados close readings de los films. Algunos de sus integrantes buscan aplicar al cine los planteos de F. R. Leavis y la (...) revista Scrutiny a propósito de la crítica literaria. Es esta modulación analítica la que será puesta en cuestión con el auge del estructuralismo y el posestructurailsmo a los que se asocia la revista Screen en los años 70.: During the sixties, the journal Movie inherits from Cahiers du cinéma the preferencies for a politique des auteurs and for certain american films. However, never abandoning this tendency towards a “cinema of directors”, the british journal develops a rigorous method of formal analysis and detailed close readings. Some of its members try to apply to cinema the concepts elaborated by F. R. Leavis and the journal Scrutiny in reference to literary criticism. It is precisely this analytic method that will be questioned during the boom of structuralism and post structuralism to which the journal Screen will be asociated in the 70s. (shrink)

La réception problématique des Cultural, Gender et Postcolonial Studies dans le champ des études cinématographiques en France s’est longtemps traduite par leur rejet. Depuis la fin des années 2000, sous la pression de l’évolution générationnelle mais aussi de la recherche internationale, on observe une prise en compte partielle des Studies. Toutefois, celle-ci s’accompagne d’une neutralisation de leur dimension critique et politique, à savoir leur remise en cause des fondements mêmes des épistémologies occidentales. Longtemps organisée autour d’histoires nationales et des critères (...) de l’histoire de l’art, l’histoire du cinéma n’échappe pas aux reconfigurations contemporaines de l’historiographie. Cependant, une autre histoire du cinéma français reste à construire. L’analyse comparée de la construction discursive du « cinéma beur » (années 1980), des « films de banlieue » et du « jeune cinéma français » (années 1990) permet de mettre en évidence le discours dominant d’un cinéma français défini par sa blanchité. La critique cinématographique des années 1990 joue ainsi un rôle d’opérateur de la blanchité qui contribue à invisibiliser les composantes non-blanches (ici maghrébines) dans la constitution de la francité. (shrink)

La réception problématique des Cultural, Gender et Postcolonial Studies dans le champ des études cinématographiques en France s’est longtemps traduite par leur rejet. Depuis la fin des années 2000, sous la pression de l’évolution générationnelle mais aussi de la recherche internationale, on observe une prise en compte partielle des Studies. Toutefois, celle-ci s’accompagne d’une neutralisation de leur dimension critique et politique, à savoir leur remise en cause des fondements mêmes des épistémologies occidentales. Longtemps organisée autour d’histoires nationales et des critères (...) de l’histoire de l’art, l’histoire du cinéma n’échappe pas aux reconfigurations contemporaines de l’historiographie. Cependant, une autre histoire du cinéma français reste à construire. L’analyse comparée de la construction discursive du « cinéma beur » (années 1980), des « films de banlieue » et du « jeune cinéma français » (années 1990) permet de mettre en évidence le discours dominant d’un cinéma français défini par sa blanchité. La critique cinématographique des années 1990 joue ainsi un rôle d’opérateur de la blanchité qui contribue à invisibiliser les composantes non-blanches (ici maghrébines) dans la constitution de la francité. (shrink)

Résumé Beaucoup de cinéastes et de théoriciens français ont très longtemps clamé que le cinéma ne consistait pas à produire des images, mais des plans – catégorie adossée à la notion de durée et très vague, puisqu’elle désigne une découpe à la fois spatiale et temporelle. Cette réticence au concept d’image a ainsi nourri une sorte de « Yalta » cinéphile, distinguant la lignée des frères Lumière (la vue comme art du réel) et celle de Georges Méliès (le tableau (...) fantasmagorique). Cette opposition entre image (souvent assimilée, ici, à l’imagerie ou au cliché) et plan-durée peut être comparée à la fort ancienne querelle du dessin et de la couleur (ce qui cerne et ce qui déborde). Nous tenterons ici d’étudier l’éventualité d’un « icono-réalisme », en nous appuyant notamment sur les travaux de Gilles Deleuze et de Jacques Rancière (La Fable cinématographique), ainsi que sur un moyen-métrage de Pier Paolo Pasolini, La Ricotta (1963). (shrink)

Pour promouvoir son cinéma, Hollywood bataille sur plusieurs fronts: la publicité, les codes moraux et le lobbying. Quand leurs succès érigent le « Made in Hollywood» en marque de qualité, Hollywood réussit à s'arroger un avantage stratégique sur le cinéma mondial.To promote his film, Hollywood battle on several fronts: advertising, lobbying and moral codes. When their successes erect "Made in Hollywood" brand in quality, Hollywood managed to assume a strategic advantage on world cinema. marketing, Hollywood, MPEA.

This book brings together the great majority of Barthes's interviews that originally appeared in French in _Le Figaro Littéraire, Cahiers du Cinéma, France-Observateur, L'Express_, and elsewhere. Barthes replied to questions—on the cinema, on his own works, on fashion, writing, and criticism—in his unique voice; here we have Barthes in conversation, speaking directly, with all his individuality. These interviews provide an insight into the rich, probing intelligence of one of the great and influential minds of our time.

This text proposes an evaluation of what remains of cinema in the age of the digital, and of an ever increased circulation between movie theatres and museums. Much has changed in the social and aesthetic status of cinema, at least since the appearance of video art; but cinema, in general, has not disappeared, quite to the contrary, and remains a very important social practice. Two important factors, however, have undergone deep changes: 1°, film no longer has the exclusivity of the (...) moving image, which it has to share with television and contemporary art; 2°, the recent hegemony of the digital image has driven film toward a massive return to the “Méliès path” of film art, that of a direct intervention on the film image. The contention here is that, though the art of film is obviously not what it was, it has kept a number of qualities which still make it the positive reference for any thinking of the moving image in general. The article puts forward three kinds of reasons to support this argument: 1°, cinema has invented a specific way to see moving images, resting on what is termed here the production of a gaze; 2°, time is essential to the film form itself; 3°, film is the only art which has developed an aesthetic of the encounter (with the real) – and the co-presence of these three ranges of value remain absolutely specific. (shrink)

This text proposes an evaluation of what remains of cinema in the age of the digital, and of an ever increased circulation between movie theatres and museums. Much has changed in the social and aesthetic status of cinema, at least since the appearance of video art; but cinema, in general, has not disappeared, quite to the contrary, and remains a very important social practice. Two important factors, however, have undergone deep changes: 1°, film no longer has the exclusivity of the (...) moving image, which it has to share with television and contemporary art; 2°, the recent hegemony of the digital image has driven film toward a massive return to the “Méliès path” of film art, that of a direct intervention on the film image. The contention here is that, though the art of film is obviously not what it was, it has kept a number of qualities which still make it the positive reference for any thinking of the moving image in general. The article puts forward three kinds of reasons to support this argument: 1°, cinema has invented a specific way to see moving images, resting on what is termed here the production of a gaze; 2°, time is essential to the film form itself; 3°, film is the only art which has developed an aesthetic of the encounter (with the real) – and the co-presence of these three ranges of value remain absolutely specific. (shrink)

Resumen: Durante la década del sesenta, la revista Movie hereda de Cahiers du cinéma las preferencias por la politique des auteurs y por cierto cine norteamericano. No obstante, sin abandonar esa predilección por un “cine de directores”, a lo largo de su trayectoria la revista británica intentará desarrollar un riguroso método de análisis formal a través de detallados close readings de los films. Algunos de sus integrantes buscan aplicar al cine los planteos de F. R. Leavis y la (...) revista Scrutiny a propósito de la crítica literaria. Es esta modulación analítica la que será puesta en cuestión con el auge del estructuralismo y el posestructurailsmo a los que se asocia la revista Screen en los años 70.: During the sixties, the journal Movie inherits from Cahiers du cinéma the preferencies for a politique des auteurs and for certain american films. However, never abandoning this tendency towards a “cinema of directors”, the british journal develops a rigorous method of formal analysis and detailed close readings. Some of its members try to apply to cinema the concepts elaborated by F. R. Leavis and the journal Scrutiny in reference to literary criticism. It is precisely this analytic method that will be questioned during the boom of structuralism and post structuralism to which the journal Screen will be asociated in the 70s. (shrink)

When in 1958 André Bazin published the first volume of What is Cinema?, he was already recognized as French film's pre-eminent thinker. His position at Cahiers du cinéma and his influence on the young directors who were to launch the New Wave guaranteed his centrality and his influence. What is nevertheless surprising about this unparalleled success is how fundamentally conservative his writing was. His belief that ‘true realism’ constituted the ontology and the essence of cinema was remarkably out (...) of step with the major philosophical movements of his time. Paradoxically, it was not Bazin but Jean Epstein who best explained and defined the modernity of cinema. A reading of Epstein's Le Cinéma du diable will allow us to appreciate just how paradoxical it was that it was Bazin and not Epstein who was ‘selected’ to present cinema to a France immersed in existential and post-existential thought. (shrink)

Kaja Silverman and Harun Farocki _Speaking about Godard_ New York: New York University Press, 1998 ISBN: 0-8147-8066-0 243 pp.

L’image cinématographique, en tant que produit de l’art cinématographique, a souvent été associée au mode de production spécifique de cet art, à savoir l’industrie cinématographique1. Dans le domaine philosophique, les premières critiques majeures ont consisté à dénoncer l’accointance de cette industrie avec le capitalisme et l’inauthenticité consumériste des images qu’il produit, ou en un sens davantage ontologique le caractère mécanique de la production de cette image qui la condamnerait à...